Parenthèse.

Je m’en vais quelque temps, avec mon ipad sans clé 3G, et un PC portable pour lequel je ne suis pas certaine de trouver une connexion disponible.
Autant dire que je vais vivre un peu comme au moyen âge.
C’est peut être un bon entrainement pour commencer à s’y habituer.

Je laisse le blog ouvert : en cas d’ennui massif, vous pouvez vous y attabler pour prendre un verre, mais il faudra amener vos propres bouteilles.
Je passerai peut-être de temps en temps, si je peux,  voir si vous avez laissé des com, comme des petits post it sur un frigo qui font toujours plaisir.

Je profite de mon départ pour vous resservir mon article sur les réalitophobes que  j’aime  bien parce que c’est l’ un de ceux qui m’a été le plus agréable à écrire.
Je le  mets à la suite (donc avant, parce que c’est comme ça sur les blogs, les trucs d’avant se retrouvent après)
A bientôt.
Dixie


La réalitophobie : maladie émergente ?

Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders

De même que les maladies infectieuses ont une histoire, les pathologies psychiatriques évoluent. Au gré des modifications sociétales, les symptômes des désordres mentaux peuvent varier, et il arrive que des maladies  nouvelles apparaissent, formes émergentes ou évoluées d’autres troubles.
C’est ainsi que depuis quelques années, une forme assez inquiétante de délire s’est mis à toucher nos contemporains :

LA REALITOPHOBIE

1)   Description :

Le patient réalitophobe refuse d’admettre les faits qui sont présentés devant lui lorsque ces derniers concernent un certain nombre de sujets.
Par ailleurs, le patient ne souffre pas, il est capable de mener une vie à peu près normale : se rend à son travail, fait du sport, a bon appétit. Rien dans son apparence ne trahit son état délirant.
Les symptômes apparaissent lorsque le réalitophobe est exposé au contact de  certains chiffres, documents, films, photos d’un certain type. Le patient repousse les documents et tourne la tête. Parfois il nie même les avoir devant lui.
Le délire s’explique par une peur panique devant certains faits (d’où le nom de la maladie)
Comme dans la plupart des délires, le patient n’a absolument pas conscience de son état pathologique et c’est un des membres de son entourage, en général, qui prend en premier conscience du problème.
Ainsi c’est parfois un fils inquiet pour sa mère, une femme anxieuse de l’état de son mari, un ami désemparé qui alerte : le patient, bien que non isolé ni privé de communication et d’information, tient des propos aberrants et les maintient y compris devant des documents lui pouvant son erreur.
Alors même que ses sens et ses fonctions cérébrales semblent fonctionner normalement il prononce des phrases tout à fait étonnantes :
« L’islam est une religion de paix et d’amour ».
« Les immigrés sont là pour faire les travaux que les français refusent et il n’y a pas de remplacement de population ».
«  La plupart de musulmans ne seront pas favorables à l’instauration du Dar al islam même s’ils sont très nombreux, voire majoritaires »
Parfois le délire prend une forme encore plus terrifiante et le réalitophobe affirme :
« L’islam est l’ami de la diversité religieuse » sic

Comme dans de nombreux délires, le patient tire certains bénéfices secondaires de ses symptômes. En général il est très satisfait de lui et pense « je suis vraiment un humaniste très sympa ».
 
2)  Diagnostic différentiel :

Isolement sensoriel total : le patient ne sait rien, n’est au courant de rien car privé de tout contact ce qui explique qu’il dise n’importe quoi.

Incapacité intellectuelle majeure : le patient ne comprend rien à quoi que ce soit et se contente de répéter des propos incohérents.
 
3)  Evolution et traitement :

Malheureusement, la plupart du temps, le réalitophobe  vit en petits groupes au milieu de gens tout aussi malades dont les délires s’entretiennent. Les symptômes se cristallisent : la maladie devient quasiment incurable.
Le délire prend fréquemment une dimension paranoïaque à mesure que la maladie s’installe : le patient accuse alors ceux qui  énoncent les faits d’être des sortes de monstres.
On  a décrit quelques cas de guérison à la suite de la lecture du blog Riposte Laïque mais il est souvent préférable de le prescrire à petites doses, le patient étant incapable de supporter une trop grande quantité d’informations factuelles d’un coup.
Quelques guérisons miraculeuses ont été décrites après immersion du malade dans le 9-3 mais il s’agit d’un traitement à haut risque d’effets secondaires, pouvant difficilement être généralisé.

4)  Le point sur la recherche :

Les causes de la réalitophobie sont discutées.
Pour certains elle ne serait que la forme évoluée et mutante de la cocomanie qui a sévi pendant une partie du 20 ° siècle. La pathologie était assez ressemblante dans ses symptômes mais la forme en était toutefois  moins grave car  la mise en présence de survivants du goulag ou de photos de charniers khmers rouges avait  une certaine efficacité thérapeutique à l’époque.
Une autre hypothèse de travail est que les bénéfices secondaires à se trouver super-sympas seraient tout à la fois une étiologie directe  du délire et un des facteurs de  résistance au traitement.
Seule une véritable étude épidémiologique pourrait nous donner les clés de compréhension de la réalitophobie.
Pour le moment on a pu faire apparaître une certaine corrélation avec la lecture de libération et le contact avec des socialistes, en particulier Martine Aubry, sans qu’une véritable relation de cause à effet soit prouvée.
Une certitude : cette nouvelle forme de délire mérite toute notre attention et devant la gravité de ce mal, toutes les innovations thérapeutiques seront les bien venues.


Le reflexe corano-musulman.


Lorsque vous percutez, légèrement mais fermement, le tendon rotulien d’un individu ordinaire, avec par exemple un marteau dit  » reflexe »  il est d’usage que la jambe du sujet auquel appartient le tendon se projette instantanément en avant, au risque de cogner l’expérimentateur au marteau, s’il n’a pas eu la prudence d’anticiper le mouvement et de se positionner à l’abri du pied
Pour qui connait un peu le fonctionnement du système nerveux, il est clair que dans le cas de ce reflexe « rotulien », on ne saurait en vouloir au sujet sur le tendon duquel a été appliqué l’instrument, tant il est évident que son cerveau, et donc encore moins son libre arbitre, ne saurait être responsable du mouvement déclenché : tout se passe uniquement au niveau médullaire.

Il semble qu’une nouvelle espèce de reflexe, dit corano-musulman, connu de longue date, mais que l’on avait sans doute oublié, fasse ces derniers jours la une de quelques journaux.
Ce reflexe a l’air de même nature que celui décrit pas les neurologues, et la réaction des coranophiles à la stimulation même légère de l’islam est donc bien naturelle et surtout incontrôlable.
On ne saurait donc  reprocher aux musulmans de réagir aussi vivement aux stimulis alors qu’ils ne peuvent strictement rien faire pour modérer la réponse qu’ils y apportent, et la seule solution pour éviter les gros, très gros mouvements de pied des mahométans est donc de ne jamais toucher un de leurs points sensibles.
Tout le monde semble d’accord la dessus, c’est bien clair.
Ce sont en tout cas les conseils que nous donnent monsieur Obama, (qui déplore « la volonté délibérée de dénigrer les croyances religieuses d’autrui« ) le vatican (qui condamne « les offenses injustifiées et les provocations« , les autorités de l’église orthodoxe ( qui souhaitent vivre en  » paix, sous la protection et l’amour des musulmans » sic)….etc
Bref, tout le monde semble d’accord pour penser et dire que seul celui qui manie le marteau à reflexe est responsable.

Je comprends bien, je comprends mais je m’interroge :
et si TOUT le système nerveux du musulman n’était en fait constitué que de reflexes ne passant QUE par la moelle épinière ?
Que fera t-on si l’ on découvre cela….en plus du fait que le frôlement d’une simple plume, une aile de mouche ou de papillon, le contact avec un minuscule grain de sable semble pouvoir déclencher des mouvements de pieds incontrôlés, et pas seulement de pieds si j’en crois ce qui est arrivé à l’ambassadeur des états unis à Benghazi peu avant son assassinat…?

En tout cas si je veux bien croire qu’il sont « irresponsables »…personnellement, les savoir tous à bonne distance me serait agréable (surtout que mon marteau à reflexes chatouille ma paume).


Manifeste pour une France vraiment propre.

A l’heure ou dans notre beau pays, celui de la révolution française et des droits de l’homme, qui a promis juré qu’il ferait tout pour obtenir le prix Nobel de camaraderie ( d’éventuellement même se suicider dans ce noble but), certaines belles âmes ont pris conscience  que le péril nauséabond était non seulement toujours présent mais extrêmement actif et incarné par des dissidents plus affreux les uns que les autres, c’est à mesdames Adler et Ernaux que je voudrait m’adresser, pour les sortir de la modération dont elles font preuve.
J’entendais hier encore madame Adler, légitimement outrée que l’on puisse encore écouter ou lire des gens comme Richard Millet, Michel Onfray ou Renaud Camus, préciser en parlant de ce dernier que c’était affreux de constater qu’un vrai « défenseur de l’homosexualité » ait pu soutenir Marine Lepen, oubliant qu’il faudrait aussi dénoncer ceux qui ont toujours été des opposants de  Lepen mais ont pu récemment laisser planer un doute sur leur totale homophilie.
Si nous voulons une France vraiment propre, il ne suffira pas de faire définitivement taire deux ou trois écrivains, un ou deux journalistes, mais il faudra traquer la dissidence sous toutes ses formes, sans relâche.
Ce travail d’épuration sera long et difficile j’en conviens, mais je leur propose quelques pistes tracées par moi même au début de l’automne 2010, un manifeste, que je sors du grenier afin qu’elles puissent le compléter….

Nous avons le regret de vous informer que dans le cadre de la grande marche pour une pensée et des paroles propres, sentant la rose et le jasmin, ne froissant personne y compris les plus susceptibles, il a été décidé ceci :
Boycott généralisé, total et définitif de tous les produits Guerlain. (l’effondrement de cette société sera le prix  à payer mais il n’est jamais trop cher pour la cause)
Changement de nom des rues, des places, des établissements scolaires qui feraient référence à des individus douteux.  L’abominable Cuvier bien entendu mais aussi tout ceux qui un jour ou l’autre dans l’histoire de France ( la seule qui pose problème) ont tenu des propos ou même abrité des pensées négatives concernant toute minorité quelle qu’elle soit ( noirs, femmes, homosexuels, handicapés, juifs, arabes, musulmans….). Dans un deuxième temps, retrait des noms propres évoquant des combats pour faire disparaître toute allusion à la guerre ( ce n’est pas beau la guerre) et pour ne pas froisser les anciens ennemis combattus à l’époque, l’évocation, même discrète,  de ces combats passés étant  une sorte d’incitation  à la haine de l’autre.
Création d’une police de la littérature afin de s’assurer qu’aucune œuvre littéraire ne contienne aucun élément ne pouvant à aucun moment promouvoir d’aucune sorte quelque pensée négative que ce soit au sujet d’une des minorités sus citées. Elimination de Tintin et interdiction de Céline bien sûr, mais également de tout auteur, de n’importe quelle époque ayant abordé un sujet sensible autrement qu’en termes aujourd’hui corrects.
Pour les œuvres restantes s’il y en a , recherche de tout élément biographique pouvant faire soupçonner qu’un jour ou l’autre l’auteur en question s’ est fourvoyé en n’adorant pas tout ce qui est adorable c’est-à-dire les singularités de chacun.
Puis, nous nous attaquerons à la science afin que la biographie complète de tous ceux qui ont découvert un jour quelque chose soit connue.
Ce sera la partie la plus difficile, et celle qui demandera les plus grands sacrifices.
Cela n’en est pas moins nécessaire car il nous faut absolument  cesser de nous servir de tout ce qui sera né directement ou non d’un cerveau incorrect. L’usage de produits nés de cerveaux encombrés de pensées stigmatisantes ou douteuses ne pouvant que contribuer à un hommage involontaire aux idées nauséabondes.
Le chemin sera long, mes amis, mais un jour enfin, le chemin sera propre.
Prions Saint Progressisme que Pasteur n’ait pas un jour, un seul moment, un instant fauté contre la bien pensance… si cela s’avérait le cas, tant pis, nous mourrons plutôt de la rage ou du tétanos que de nous fourvoyer.


Discrimination à l’embauche.

Dans mon entourage, parmi mes amis et mes connaissances, il y a quelques personnes à la recherche d’un emploi. Certains très diplômés, d’autres moins, certains jeunes, d’autres pas, des hommes et des femmes, autochtones ou enfants d’immigrés assimilés, tous visages pâles.

Un point commun relie ces gens : ils ont beaucoup de mal à trouver du travail.
Les jeunes se disent que  leurs difficultés viennent sans doute du fait qu’on préfère embaucher des gens ayant de l’expérience, tandis que ceux qui sont quinquagénaires  interprètent le peu de réponses qu’obtient l’envoi de leur CV sur le fait qu’ils sont un peu  » chers » et que  l’embauche d’un jeune, au salaire de débutant est plus économique, les femmes se désolent en évoquant le sexisme des employeurs, et chacun tente de comprendre pourquoi il reste « sur le carreau ».
Les plus malheureux sans doute, étant ceux qui n’étant ni débutants dans leur domaine, ni âgés, en tant qu’ hommes blancs d’âge moyen  n’ont aucune explication toute prête pour se consoler d’être au chômage et dont on est parfois obligé de remonter un égo bien entamé, tant bien que mal.

En tant que blancs, ordinaires, d’un âge moyen, sans caractéristique particulière, aucune discrimination ne semble les concerner, et ils se traînent d’un site d’emploi à un autre, en tentant de ne pas désespérer.

S’ils étaient noirs ou  musulmans, s’ils vivaient dans une cité « sensible », on comprend bien qu’ils auraient l’impression que leur couleur de peau, leur religion ou leur adresse est la cause essentielle de leur difficulté à s’insérer dans le monde du travail.

C’est humain, et c’est normal, on ferait de même à leur place.

C’est pourquoi lorsque j’ai entendu  hier matin sur France Inter, un reportage (et oui encore un) sur la ville de Clichy sous bois , où l’on interviewait un de ces « nouveaux français  » expliquant que lorsqu’il voyait ses copains de la cité mettre un costume pour se rendre à un entretien d’embauche et revenir sans contrat, ils avaient une sorte de rage en constatant le racisme qui sévit dans notre pays, je n’ai pas ressenti de colère contre celui qui parlait.
Lorsqu’on a une caractéristique particulière, une couleur de peau différente, un nom exotique, il est NORMAL que l’on  interprète le rejet de sa candidature comme une preuve de racisme ou de xénophobie.

Il est normal qu’ils se posent la question et il est normal qu’on tente d’y répondre.
La seule façon de vérifier ce qu’il en est, est de pratiquer des tests avec des CV anonymes, afin d’en retirer les caractéristiques dont on veut vérifier qu’elles ont entrainé un rejet.
Ces tests ont été pratiqués. Les résultats sont connus depuis un an et demi :

Ils a donc été démontré, en avril 2011 qu’à  l’inverse de ce que beaucoup pensaient, les employeurs n’étaient ni racistes ni xénophobes, et, qu’au contraire, lorsqu’ils étaient informés qu’un candidat était issu des « minorités visibles » et des « quartiers en difficulté », ces éléments les rendaient indulgents, envers les éventuels défauts de ces candidats, ces derniers apparaissant en quelque sortes « méritants », ayant fait les efforts nécessaires pour que leur candidature soit envisageable.

Il a donc été démontré, qu’il n’y avait PAS de discrimination à l’embauche, en tout cas pas sur des critères raciaux ou géographiques.

Donc, lorsque j’ai entendu le maire, de Clichy, qui lui, contrairement au jeune interviewé dans l’émission, ne peut pas ne pas savoir ce qu’il en est, ne peut pas ne pas être au courant des résultats du test sur l’anonymat des CV, tenir le même discours sur les discriminations à l’embauche que le jeune qui peut-être lui l’ignorait, alors, là, oui, j’ai été en colère. Très.

On peut donc légitimement se poser la question suivante  : pourquoi les élus, les décideurs, au lieu de tenir un langage de vérité, potentiellement apaisant, font-ils semblant de croire que le sentiment de discrimination est motivé.
Pourquoi  entretiennent-ils  volontairement le mécontentement de certaines catégories de la population, et dans quel but ?

On dirait qu’ils mettent à la corbeille tous les arguments qui ne leur permettraient pas de conclure que la discrimination positive est nécessaire, comme si  l’objectif était donc bien celui là : non pas égaliser les chances, mais  favoriser à tout prix l’emploi des nouveaux français, malgré le fait qu’ils n’ont pas moins de chances que les autres d’en obtenir, en tendant la main à Mohamed, par dessus la tête de Gérard.
On est bien obligé de le constater.
Reste à savoir pourquoi et pour quelle finalité ?
Certains semblent avoir des réponses, mais pour le moment aucune ne me satisfait parfaitement.
J’ai l’impression que ne pouvant résorber le chômage, on a décidé en haut lieu qu’il valait mieux qu’on ait des chômeurs indigènes, qui, jusqu’à présent en tout cas, ont des façons un peu plus discrètes et moins agressives d’être malheureux.
Mais ça ne peut pas être la seule explication.


La plus grande tolérance du monde.

Cette fois , je crois que c’est clair : on tient vraiment la preuve que les musulmans sont le plus tolérants au monde.

En effet, voilà qu’un groupe de moines bouddhistes birmans demandent l’expulsion des représentants de la minorité musulmane de leurs pays ou, plus exactement, soutiennent le gouvernement qui la propose.
Les bouddhistes sont donc, eux aussi islamophobes, comme les autres.
Il apparait même que la xénophobie des stigmatisateurs bouddhistes birmans ( plus connus sous le sigle de SBB) soit tout à fait spécifique et dirigée uniquement vers le groupe des coranophiles.
Ils l’avouent eux mêmes ( la parole islamophobe est bien libérée ) :
« Ce n’est pas que nous souhaitons l’expulsion de tous les migrants illégaux. Il y a par exemple en Birmanie de nombreux immigrés illégaux chinois. Mais ils n’embêtent personne. Ils n’essayent pas de coloniser le pays, de faire disparaitre les tribus autochtones et de détruire notre religion« .
Ainsi, ce n’est pas du racisme mais bien de l’islamophobie qu’il est question.
Une fois de plus !
C’est décidemment partout les mêmes qui ne sont pas les bienvenus.

Dés lors, on peut dire et conclure que les seuls dont il soit garanti qu’ils sont et resteront non islamoréfractaires, les seuls à ne pas discriminer l’islam sont bien les musulmans eux mêmes ….qui tolèrent parfaitement leur propre religion et seront bientôt les seuls à la tolérer.
Devant une telle preuve de tolérance, exemplaire et bientôt parfaitement unique on ne peut que tirer son chapeau.

A se demander s’il ne faudrait pas mieux les mettre à l’isolement, afin de les protéger comme les espèces du même nom.
La question se posera, un jour, forcément.


Nous on préfère….

« Je préfère le vivre ensemble à la stigmatisation de communautés »

Telle est la réponse faite par le maire de Beziers, au simple constat qu’a fait  Robert Menard sur son blog, que la modification de la population de cette ville n’améliorait en rien la douceur d’y vivre.

Je pense que monsieur Couderc,  touche du doigt quelque chose d’essentiel, et qu’il nous faudra bien avouer un jour à tous et à commencer à nous mêmes :

Nous, nous préférons la stigmatisation des communautés ! Voilà !

C’est notre kiff, c’est notre trip, c’est notre joie : nous n’aimons pas le vivre ensemble, activité de pantoufles, nous préférons la stigmatisation des communautés, sport quasi complet (extrême, d’endurance, de combat)

Mais, si certains ont presque toujours aimé stigmatiser,  la plupart des gens que je fréquente, et qui sont bien entendu des stigmatisateurs,  s’y s’ont mis, disons, sur le tard.
Que s’est-il passé ?
Ecoutons la version de monsieur X, stigmatisateur non modéré, qui nous raconte son initiation :

« En fait, pour tout vous dire  je ne connaissais pas la stigmatisation mais un jour en dinant avec des amis l’un d’eux m’a expliqué comment on la pratiquait, plus tard dans la soirée on a convenu d’un rendez vous pour une initiation et j’ai très vite été conquis.
Désormais je stigmatise, en général deux à trois fois par semaine, plus le week end quand j’ai du temps libre et que la météo s’y prête (pluie de publicités pour de la nourriture halal, averses d’humoristes marocains pas drôles sur canal, grêlons d’émissions ridicules sur France inter….etc)
Je suis vraiment devenu accro et même Monique, ma femme, m’accompagne.
On projette de faire un stage de perfectionnement dans un club spécialisé.
Parce que ça a l’air simple comme ça, la stigmatisation mais c’est tout un art.
D’abord il faut, et c’est essentiel, que les circonstances soient favorables. Ainsi comment voulez vous réussir à stigmatiser des communautés dans un environnement non communautariste ( c’est, on me l’a expliqué, pourquoi cette pratique  était si peu développée autrefois), et puis il faut aussi, c’est important, que la communauté qu’on veut stigmatiser s’y prête.
En ce moment la période est propice car ils sont nombreux à exposer leurs stigmates, parfois avec fierté, jamais avec discrétion, si bien qu’au cas ou l’énergie un jour  nous manque, qu’on est tenté par la flemme de stigmatiser, qu’on a envie de rester bouquiner dans un fauteuil confortable, voire, quelle horreur de pantoufler, il y a toujours une communauté qui nous booste, et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, on repart pour une séance de stigmatisation.
Ensuite il y a , c’est le plus difficile, le rythme à tenir, c’est une activité d’endurance et si on part trop vite on s’essouffle, on n’a plus assez de réserve pour absorber tous les faits divers et les anecdotes qui suintent des communautés, on s’épuise.
En tout cas, comme pour  tous les sports, ça demande des efforts quasi quotidiens, et un entraînement régulier,  mais regardez un peu la forme que l’on a !
Et surtout, surtout : regardez l’absence de forme que les autres ont.

Voyez : mais regardez les,  ils sont avachis sur leur vivreensemble qui commence à s’effondrer sous son propre poids et qui devient de moins en moins confortable.
Je vous dit que bientôt, les ressorts métalliques de leur vivreensemble, mis presque à nu par la décomposition de la partie fragile et moelleuse de leur canapé, leur perceront le derrière et leur donneront le tétanos.
D’ailleurs, ils doivent les sentir déjà un peu, les morceaux pointus, voyez, mais regardez les : ils ne rigolent pour ainsi dire plus jamais. C’est tout de même un signe.

Bon, sur ce je vous laisse, je prefère profiter de la petite heure que j’ai devant moi, vous pensez bien. »


Non, Richard, t’es pas tout seul …*

Jai regardé Taddeï hier, pour voir Richard Millet bien entendu.
La première fois que je l’ai vu, je l’avais trouvé très dépressif, et cette fois ci , plus du tout.
Il faut dire qu’il doit être content de ses ventes.
J’ai un peu suivi leurs évolutions sur le site d’achats par correspondance Amazon, et j’ai constaté, avec plaisir, que plus les médias déconseillaient son livre, plus son classement progressait dans le top des ventes. Il y a même eu un court moment, pendant lequel le site a été en rupture de stock, ce qui a permis à certains internautes de refourguer leur propre exemplaire, à peine lu sans doute, à des prix qui dépassaient le triple du prix ordinaire du neuf. C’est assez rare pour être noté.
C’est impressionnant.
Bien entendu il y a un biais de recrutement, car on imagine que les gens vont plus facilement acheter le dernier Nothomb (oui je sais qu’ ils devraient avoir honte mais que voulez vous), en le posant à la vue de tous, sans discrétion,  sur un comptoir de librairie quelconque, que le pamphlet d’un homme qui a réussi à être l’écrivain le plus haï de France, en tout cas détesté des médias.
Mais tout de même, malgré ce « biais » d’acheteurs discrets, ça reste un succès étonnant.
C’est en fait un peu comme si les journalistes disaient du mal de moi au 20 h en déconseillant mon site sous prétexte qu’on y détaille les  positions du kamasutra….ça ferait certainement venir du monde sur ce blog ( les gens seraient déçus, je l’accorde)… ce qui fait que j’imagine que les écrits de Millet répondent à un besoin, pour ne pas dire à une pulsion, d’un public en quelque sorte frustré.
Je trouve ça rassurant.
C’est aussi l’occasion pour moi de constater à quel point j’ai raté une carrière car imaginez, que j’ai fait le même parcours estudiantin  que monsieur Mucchielli…et, bien, qui sait, je serais peut-être à l’heure actuelle, « la sociologue la plus détestée du monde »….ce qui me permettrait de vivre richement ( cachée sans doute, mais confortablement) de mes droits d’auteur.

Pour en revenir à Millet, cet homme parfois un peu excessif a tenu publiquement les propos suivants : ‘j’étais le seul blanc dans le RER« .
Mais enfin Richard !!!! Que d’exagération, que de démesure !
Allons allons qu’est ce que cela !

C’est qu’il y a en fait de fortes probabilités ( et il est même statistiquement presque certain) qu’au moment dont Millet parle, il y ait eu un deuxième blanc, dans le RER, caché quelque part : un petit blanc tout petit, tout maigre, en grande partie dissimulé  derrière un grand noir (quelques uns ne sont pas chétifs) et dont tout homme intellectuellement honnête aurait sans doute tenu compte, afin de dire avec bien plus de précision que Millet ne l’a fait  » j’étais le seul blanc dans le RER, en dehors d’un tout petit gars dont j’apercevais un bras qui dépassait derrière des gens de couleur« .
On peut dire que ça leur a fait une « interpellation  au niveau du vécu », et même  un genre de « blessure symbolique », aux gens du nouvel observateur, la phrase méchante ( et imprécise sans doute) de Millet.
Du coup, traumatisés comme ils l’étaient,  ils ont compté les gens, mais oui, comme pour des statistique ethniques, à une station de RER.
Ont-ils utilisés ma réglette à diversités visibles pour déterminer les catégories ? Nul ne le sait, mais ils ont compté !
Le résultat est là, clair ( en partie seulement) mais surtout net et précis : à l’heure des sorties de bureau à la station Châtelet-les-Halles, en plein PARIS, on ne compte désormais qu’un tiers de blancs.
Et voilà !
Quand on pense que quelqu’un comme Renaud Camus parle de remplacement de population !
Alors qu’il reste visiblement encore des blancs dans la capitale !
Quelle exagération chez tous ces pessimistes.
J’imagine que ce sont des docteurs tant-pis, des tristes sires, capables de vous dire que votre cancer est généralisé, tandis que les docteurs tant-mieux, les bons docteurs de la télé, vous rassurent eux en vous disant :
« Mais comment ?  Mon confrère vous a dit que vous aviez des métastases partout !!! Allons allons, il exagère beaucoup : regardez ce scanner, on voit très nettement ici que vous n’avez pas – encore -de cancer secondaire hépatique« .
Allez, c’est bien rassurez nous.
Ce qui me rassurerait, et me ferait plaisir, serait  de voir un jour la manifestation suivante : trois hommes défilant  avec cette  pancarte: « il reste des hommes-blancs-hétéro-catholiques qui causent dans le poste  : la preuve, nous sommes ENCORE trois. »

* http://fr.lyrics-copy.com/jacques-brel/jef.htm


Les leçons.

Je lis aujourd’hui sous la plume (ou sur la langue) du dénommé Luc Chatel la phrase suivante :
« la gauche n’a pas de leçon de morale à nous donner ».

Mon sang n’a fait qu’un tour !

J’ai rarement entendu quelque chose de plus faux !
La gauche a tout à fait  des leçons de morale à nous donner.
Car elle n’a que cela, comme leçons à donner.
Que pourrait bien donner la gauche comme leçons, à part ces leçons de morales ?
Des leçons de gestion ? d’organisation ? de logique ? de bon sens ? de notions des réalités ?
Que nenni.
La gauche ne cessera jamais de donner des leçons de morale car elle n’a que ça, exclusivement, à faire, qu’elle n’est bonne à rien, qu’à ça, qu’elle fait mal, en plus, avec toutes ses contradictions, avec son « éthique » à plusieurs vitesses qui surfe sur une vague puis sur l’autre, disparaissant ici dans un tourbillon d’écume et réapparaissant là, quand la mer recule un peu.

Voici une pincée de droit des femmes , que je te mélange à  de l’islamophilie, à laquelle je rajoute de d’antiracisme mais sans oublier un peu de discrimination positive sur la couleur de peau. Et que je te libère les peuples tout en aidant des sectes à les soumettre et que je te vante la diversité tout en prônant les mélanges …etc etc
Des leçons de morale qui partent dans tous les sens ( qui s’enrichissent diront-ils) , voilà en effet ce qu’ils ont à nous donner, exclusivement.

Avez vous déjà vu la gauche nous démontrer qu’on a tort, avec de vrais arguments, censés, logiques, construits ?
Pour ainsi dire jamais.
Toujours on les entend nous dire « Cépabien« , « on devrait interdire de  dire ce que vous dites« ,  » je suis choqué par vos propos« , « il est scandaleux que vous disiez ceci« , « il est odieux que vous pensiez celà« .
La leçon de morale est à la gauche ce que la bave est à l’escargot : on ne peut avoir l’un sans l’autre.
Dire à la gauche de cesser les leçons de morale reviendrait à demander aux vampires d’arrêter de sucer le sang.
Ils ne le feront jamais d’eux mêmes.
A part agiter l’ail de nos arguments pour les faire fuir ou aiguiser des pieux, je me demande même ce que l’on peut faire.


En rangs pour la rentrée.

Tron legacy

Alors, cette rentrée ?
Oui, moi je ne l’ai pas faite, et normalement je n’en ferai plus.
Mais ça ne m’empêche pas de vivre, aussi, l’ambiance de rentrée, et d’avoir comme une nostalgie, une petite tristesse, un état un peu « chose », le temps qui passe, les saisons, tout ça tout ça….
Mais, ne nous laissons pas distraire…et revenons à nos moutons sociétaux si préoccupants.

Pour fêter la fin des vacances ( des autres) j’ai eu droit à une séance cinéma :
J’ai vu TRON legacy. Et oui !

Je sais, je sais, bien des gens ici vont être déçus, eux qui croyaient que je regardais  exclusivement des films très compliqués à comprendre et/ou japonais, et/ou des minifilms de propagande, et qui pensaient que mes réserves-justifiées- à l’égard de nos « alliés » américains me conduisaient à éviter absolument tout contact avec leurs productions « culturelles ».

Mais il se trouve que je suis bon public, et que par ailleurs je suis restée assez « gamine » (qui en doutait ?) pour bien aimer ce genre de conte moderne pour grands-enfants, fusse t-il US.

Aussi,  après ce visionnage, je peux dire que ce film m’a beaucoup plu, vraiment beaucoup : Le toujours excellent Jeff Bridges, bien sûr, dans plusieurs rôles ( car le « méchant » dans ce film n’est subtilement qu’un double du « gentil »), les décors sobrement oniriques, la bande son de Daft Punk, tout m’a fait plaisir à voir et à entendre.
Et puis Télérama n’a pas aimé. C’est un plus.

Cela dit, ces  remarques  n’ont guère d’intérêt pour qui que ce soit je vous l’accorde volontiers, et si je vous en parle c’est uniquement afin de poser le contexte dans lequel j’ai eu comme une révélation :

Oh, rien de bien extraordinaire, rien de nouveau ni d’original, une révélation en forme d' »enfonçage de portes ouvertes » ou de « mister obvious a encore frappé », quelque chose d’évident auquel tout le monde peut penser mais que j’ai ressentit sur l’instant  de façon quasi charnelle, que j’ai tout à coup « compris » dans le sens complet du terme :
A la vue du méchant qui levait une armée de « programmes » casqués et alignés au cordeau, pions obéissants tous identiques posés très proprement sur une sorte de damier devant la scène gigantesque d’où leur « fuhrer » les interpellait, j’ai senti que pour nos contemporains le mal est complètement incarné dans l’ordre, le rangement et la symétrie et que s’ils se roulent avec tant de bonheur dans le chaos c’est qu’ils pensent échapper au démon.
Aussi,  tout ce qui peut déranger l’ordre établi, dans tous les domaines, tout contact avec les originalités et les étrangetés les plus étonnantes, ils l’assimilent à une sorte de matérialisation d’une barrière invisible qui mettrait le monde à l’abri du malin.
Ce n’est pas la diversité qu’ils recherchent, c’est le fouillis.