Détricotage

tricot

Déconstruisez déconstruisez, qu’ils disaient.

Et nous les avons regardé déconstruire, le monde ancien.

Et nous les avons regardé construire, le monde nouveau.

Mais n’est ce pas en les regardant déconstruire que nous avons appris à le faire ?

« Il faut déconstruire » disaient-ils….et nous les avons pris au mot.

Car que faisons nous  dans les monde de la réacosphère si ce n’est déconstruire, détricoter sans fin la doxa qu’ils ont bâtie.

La religion du progressisme est fondée sur un certain nombre de dogmes, de croyances, qui forment  un tout, dans lequel tout est lié et qui, c’est là un point sans doute essentiel, ne peut souffrir aucun accroc.

Le bel ensemble ne peut se maintenir en place que s’il reste complet, que pas une couture, pas une maille ne lâche, car comme tout tricot, celui dans lequel les prêtres de l’empire du bien nous enferment  n’est solide que s’il reste parfaitement entier.

Leur construction nécessite qu’ils la  défendent sur tous les fronts, contre toute entaille, car dés qu’est fait le moindre accroc, à quelque endroit qu’il apparaisse, tout s’effiloche,   toutes les mailles se défont, et la disparition des unes entraine celle des autres.

Nos parcours nauséabonds sont diversifiés, car nous n’avons  commencé notre détricotage ni au même endroit, ni au même moment, ni même avec la même ardeur à faire des trous , mais ce qui  fait la solidité de l’ensemble, sa cohérence, son unité, en fait également la fragilité : que nous ayons commencé à  trouer d’un coté ou de l’autre, tout se défait dés que nous tirons sur un fil, et les déchirures créés par les uns rejoignent celles créés par les autres, de sorte qu’il ne reste bientôt devant les yeux du détricoteur de doxa que les haillons immettables de la religion du progrès.


Une modeste participation à la lutte contre les stéréotypes, camarade.

stereotypes

Qu’est ce qu’un stéréotype ?

C’est quelque chose contre quoi il faut lutter.

 

On peut bien entendu en trouver des définitions, comme celle de  Fischer par exemple pour qui le stéréotype « désigne les catégories descriptives simplifiées par lesquelles nous cherchons à situer autrui ou des groupes d’individus », mais l’essentiel à retenir est que le stéréotype est une chose à la fois mauvaise et stupide, systématiquement.

Preuve en est que le progressiste passe une grande partie de son précieux temps à lutter contre.

Le stéréotype est une construction, forgée par une sorte d’intelligence collective ( en l’occurrence une stupidité collective bien entendu)  qui au fil du temps, de  l’expérience et des rencontres a entassé les opinions des uns et des autres au sujet des uns et des autres, pour en faire un résumé simplifié.

C’est mal.

C’est bête.

Car le stéréotype ne se contente pas d’être  une simplification, mais constitue une erreur totale de jugement qu’il convient de corriger.

Si cela n’était pas le cas, bien entendu, on ne verrait pas nos progressistes tacher de prendre systématiquement à contre pied tout ce que la sagesse populaire peut dire sur tous les sujets et à faire comme si la totalité des humains qui  nous ont précédés n’avaient  fait qu’accumuler les erreurs de jugement sur à peu près tout et tout le monde, cqfd !

Ayant ainsi démontré que le stéréotype était, non pas à utiliser avec parcimonie ou à affiner, mais à détruire, totalement, reste à trouver comment lui faire la peau.

C’est ici que ma modeste contribution intervient, en renfort à la religion du progrès.

En effet il se trouve que malgré tous leurs efforts les progressistes n’ont pas encore réussit à totalement éradiquer les stéréotypes :

Le « tout se vaut » et le « tout est pareil  » décliné sans fin sur tous les tons, ne parvient visiblement pas  à empêcher totalement que les gens, pourtant identiques,  tentent de ranger les autres et de se ranger eux mêmes  dans des catégories auxquelles il est impossible qu’ils appartiennent puisqu’ il n’y en a pas.

Puisque l’affirmation qu’ il n’y a PAS du tout de  différence entre quoi que ce soit et qui que ce soit (au choix : les hommes et les femmes, les religions, les cultures, les peuples…..etc etc ) ne semble pas fonctionner, je propose à nos élites intelligentes de changer de méthode et de tenter une chose que j’appellerai le brouillage de piste.

Cette méthode révolutionnaire consisterait à utiliser les médias pour créer de toute pièces de nouveaux stéréotypes.

Le peuple, un peu demeuré, soumis à ce nouveau bourrage de crane à base de stéréotypes totalement nouveaux et entrant en contradiction absolue avec les stéréotypes stupides qu’il persiste à utiliser, ne sachant plus que penser ne penserait plus.

Et là,  on aurait la paix.

 

Je propose donc de grandes campagnes « d’information », à base d’articles de journaux, de films, d’émissions de télévision, de publicités, de programmes scolaires, pour promouvoir de nouveaux stéréotypes artificiels, modernes (métissés qui plus est) et qui sauront semer avec bonheur la graine de la plus grande confusion dans les esprits retords.

Il s’agira donc d’affirmer  que :

  • Les femmes sont souvent plus violentes que les hommes (on soupçonne les œstrogènes d’y être pour beaucoup).
  • Les asiatiques sont grands et musculeux, passent leur temps à rire et ont un  sens incroyable du rythme.
  • Les homosexuels masculins sont presque tous monogames.
  • Les noirs sont sournois, comploteurs et souvent très introvertis.
  • Les anglais ont le sens de la fête, ont peur de  l’eau, et leur mère un peu exubérante  les pousse volontiers à l’excellence.
  • Les français sont toujours contents mais ont une obsession quasi maniaque pour l’hygiène et le travail parfait.
  • les canadiens sont fatalistes.
  • les tibétains sont râleurs, bruyants et impulsifs.
  • L’islam est une religion très tolérante qui risque de se faire bouffer par les autres.
  • Les soudanais sont  à l’origine de la plupart des découvertes en biologie.
  • Les japonais courent très vite mais ont peu de goût pour les sciences exactes et sont souvent désorganisés.

etc etc

on peut en trouver bien d’autres….

  • Le multiculturalisme est une chance pour la France
  • Le blanc est le seul qui puisse être salaud.

Ah!  mais là, je vois que c’est déjà fait….

Finalement ils n’ont pas forcément besoin de mon coup de main.

 

 


Les produits frais, gross malheur.

petits pois

Scoop ce matin sur Egora, revue médicale en ligne :
Dans la catégorie  « histoire », Une ancienne « gouteuse »  dévoile l’enfer… et le régime du Führer.

C’est avec un sentiment d’épouvante que j’ai donc découvert aujourd’hui même, que le gars Adolph et moi même partagions des goûts alimentaires presque identiques :
« tout était végétarien, uniquement des produits frais, des asperges aux petits pois en passant par des poivrons, du riz, mais aussi des salades. »

Doux jésus ! Quelle horreur!
J’étais effondrée.
Surtout au sujet des petits pois ! Car non seulement j’aime les cuisiner frais, au beurre, mais j’adore en plus les écosser…ma nauséabonderie est sans limites.
Je me posais alors un instant la question  : et si les gauchistes qui m’accusent d’être d’extrême droite, quasiment néonazie, avaient raison ?
Tous ces points communs avec Hitler, cette attirance pour les poivrons…
Et si j’étais une sorte de danger pour la démocratie ?
Devais je me rendre de moi même au ministère de l’intérieur qui me surveille mais ne m’a pas encore fait arrêter ?
Devais je faire les démarches pour  qu’on veuille bien me mette hors d’état de nuire, comme certains délirants qui lors d’un éclair de lucidité demandent parfois eux mêmes qu’on les hospitalise.

La question était posée.

Mais, alors que je paniquais presque, la suite de la lecture de l’article me rendit, oh joie, ma sérénité.
Dieu soit loué, j’apprenais avec un soulagement extrême que le monstre à moustache était antitabac et n’appréciait pas une bonne bouteille, ce qui nous rendait au moins sur deux points, différents.
Bien que ne fumant plus je tiens encore des preuves, j’ai des témoins, que j’ai clopé comme un pompier….et que lorsque j’ai renoncé à enfumer mes poumons, ce fut pour mieux découvrir le Bordeaux et autres vins AOC.

Et puis, ajouta une petite voix dans ma tête : ne t’inquiètes pas trop, ma pauvre Dixie,  AH était islamophile…

J’ai ainsi pu poursuivre assez gaiement le cours de mon après midi qui avait dérapé en mode Godwin.

Mon moral eut même était parfait s’il n’avait été assombri par  la pensée obsédante de la goûteuse  dont la vie avait été transformée en enfer :
« Chaque jour, nous devions toutes goûter la nourriture entre 11h et midi », témoigne-t-elle. Les SS attendaient une heure afin de voir si un éventuel poison agissait dans les organismes. Une fois ce délai écoulé, le repas était servi au Führer.

Quelle horreur ! Et en plus toutes les goûteuses sont mortes.
Empoisonnées ?
Euh,  non, tuées par les cocos !

Heureusement, on ne verra plus jamais ça :
Les journalistes sont formels : le goûteur d’Obama, lui cépapareil, il est heureux….il est même « sympathique », c’est dire.

Je parie même qu’en plus, Obama n’aime pas les petits pois, ce brave homme.


Les travailleurs.

livreur

Je me suis toujours particulièrement bien entendue avec les « travailleurs ».

J’ai toujours aimé discuter avec ceux avec qui on peut tailler la bavette sans avoir été d’abord présentés, ces gens qui sont directs, qui ne prennent pas de posture.

Monsieur Dixie est comme moi.

Jusqu’ici les échanges spontanés que nous avions avec les maçons, les femmes de ménage, les maraîchers, les éboueurs, les conducteurs de grue, au hasard d’un chemin croisé, variaient  aussi bien quant aux sujets abordés qu’à l’ humeur de ceux qui nous parlaient.

 

Dorénavant les travailleurs que nous rencontrons parlent encore davantage , comme si le besoin d’échanger s’était amplifié, mais désormais le discours inquiet ou désabusé est de mise, et le sujet varie peu.

Comme si ces gens  dits du peuple, en avaient si gros sur le cœur que leurs mots attendaient, tout préparés  dans une sorte de starking block, prêts à jaillir dés que  quelqu’un leur donnerait le départ. La moindre remarque que nous faisons  semble les déclencher.

Nous finissons par nous demander si notre nauséabonderie ne sourd pas.

Nous finissons par nous demander s’ils ne nous reconnaissent pas comme étant  » des leurs » par quelque alchimie.

Car ce peuple, « xénophobe » et « réactionnaire », semble chercher toute occasion pour  nous dire à quel point il ne se sent plus chez lui dans son propre pays, quelle angoisse il ressent pour ses enfants, comment l’ insupportent ces constructions de mosquées un peu partout, les pubs pour le halal, les diversités visibles si visibles, si présentes, si menaçantes.

Pas une semaine ne se passe sans que nous recueillions les inquiétudes et la colère du peuple ouvrier.

 

Il doit bien y avoir quelque chose de particulier qui passe entre tous ces travailleurs et nous, car mes amis bobos n’ont eux apparemment pas droit à pareilles confidences et semblent si stupéfaits que je rencontre tant de prolétaires malpensants que je les soupçonne de  croire que je les invente.

Moi je les crois en tout cas, mes bourgeois-de-gauche, lorsqu’ils me disent que jamais aucune caissière ni aucun maçon ni aucun employé de la voirie, ne parle de quoi que ce soit devant eux, si ce n’est du temps qu’il fait ou du temps qu’il devrait faire : en voyant ces bobos, on SAIT qu’ils sentent bien trop bon.

 

La pêche au nauséabond fonctionne pour nous par contre au quotidien, quasiment spontanée, miraculeuse en quelque sorte, chaque jour apportant sa pépite.

Ainsi hier matin alors qu’on nous livrait de l’électroménager et que nous nous étonnions que le véhicule de livraison, resté dans la rue car  trop large pour le portail ancien, soit  resté ouvert, l’un des livreurs nous répondit  :

 » Ici encore on peut. Mais je viens de la région parisienne et c’est sûr que  la bas on n’aurait pas pu laisser les portes du camion comme ça. Avec les « gens » qu’il y a maintenant on ne peut plus. J’vous l’dit, un jour on ne pourra plus les calmer à coup d’allocs, tous ces gens là, et là, on verra : ça pètera, c’est sûr ! »

« Ici encore on respire….pour le moment ».

 

Et c’est tout le temps comme ça.

Tout le temps.

Tous les travailleurs nous parlent de ça.

Mais jamais, aucun d’entre eux, pas une fois,  ne nous a dit que l’immigration avait causé la crise.

Jamais on ne les a entendu dire que « les arabes viennent bouffer le pain des français ».

Jamais on ne les a entendu dire que le chômage et  la récession étaient  imputable aux immigrés.

 

Le petit peuple de France, celui que nous rencontrons, celui que l’on n’entend pas à la télé, qui ne commente sur aucun blog, n’a PAS de bouc émissaire.

Il se contente de se lamenter de la montée de l’insécurité et de sa dépossession.

Il se lamente comme on se lamenterait de voir un paysage ravagé et un héritage qu’on souhaitait transmettre à ses enfants réduit en fumée.

 

Le petit peuple de France qui n’a pas lu Renaud Camus sait que le grand remplacement est la chose la plus grave qui lui, qui nous, arrive.

 


L’amour vache.

femme battue

 

Tiens, prends toi cette gifle !

 

Je suis violent ? Mais forcément ! Tu m’y obliges, avec les déceptions que tu me fais subir !

Surtout, tu ne m’aimes pas autant que je t’aime, je le vois bien.

C’est que je t’aimais, moi, et je t’aime encore, tu le sais bien, c’est justement pour ça que j’m’énerve.

Allez, je te pardonne, tu vois…et pourtant regarde comme tu m’fais pleurer.

Allez, va, je ne suis pas salaud, je te donne encore une chance.

Mais c’est la dernière, je t’le dis.

 

Alors cette fois, ne me déçoit pas, mon amour…sinon tu va prendre une vraie trempe, tu l’auras cherché.

 

C’est à peu près en ces termes que souvent nos diversités visibles nous parlent dans chacun des articles plus ou moins « choc » où ils dénoncent les discriminations dont ils se croient victimes.

A l’instar de conjoints manipulateurs qui maltraitent leurs épouses en alternant les coups et les pleurnicheries, réussissant l’exploit d’être violent tout en culpabilisant l’autre,  les nouveaux français nous déclarent souvent leur flamme tout en nous noyant sous les reproches et, entre deux remarques haineuses, l’œil humide et sentimental, nous rappellent l’amour qu’ils portent si ce n’est à nous, du moins aux promesses passionnées que nous sommes censés leur avoir faites.

 

Vous aviez dit que vous étiez la patrie des droits de l’homme….bande de nazis

Vous aviez dit que vous étiez un peuple tolérant…bande de racistes

Vous aviez dit….

Nous on croyait….

 

Lisez bien les articles antifrançais qui pullulent sur la toile et vous verrez qu’il est finalement assez rare que nous soyons simplement insultés sans qu’il ne soit fait à un certain moment référence aux sentiments que nous aurions trahi, à la déception que nous avons générée et sans qu’il ne soit conclu que nous avons sacrément intérêt à arrêter de décevoir nos amoureux venus de loin si l’on veut éviter que leur amour devenu vache ne tourne au drame passionnel.

Combien de fois ai-je lu, dans un même article des remarques acerbes sur le racisme, l’intolérance, la bêtise, la méchanceté du français, mêlées de considérations larmoyantes sur la « grandeur du pays des droits de l’homme » dont ils attendaient tant et qu’ils prévoient à regret de cogner à proportion de leur passion déçue.

 

J’attendais, j’espérais même,  que ce discours pervers cesse de s’adresser de manière trop générale  à l’ensemble des français et se concentre, enfin,  sur l’interlocuteur de gauche, qui désormais au pouvoir, pourrait se voir particulièrement désigné pour le rôle de la femme battue du manipulateur narcissique.

Il me semble que ça commence, j’en vois les prémices ici ou là,  chez celui là par exemple,

tout amoureux de la France-socialiste mais si déçu qu’il en devient menaçant.

  « nous vous aimions tant, vous les de-goche et votre merveilleuse constitution française…ne nous décevez pas, nous serions obligés de nous énerver »

 

Les « amoureux », éternellement insatisfaits, passant leur temps à surveiller les poches et l’emploi du temps de leur France chérie qu’ils soupçonnent en permanence de leur être infidèle seront de plus en plus maltraitants.

Il n’y a plus qu’à attendre qu’ils la tuent ou qu’elle comprenne.


Un autre « cheval » de bataille.

Un élément est particulièrement mal étiqueté dans ce magasin, saurez vous le retrouver ?

Un élément est particulièrement mal étiqueté dans ce magasin, saurez vous le retrouver ?

Après vous avoir présenté les articles que je n’ai pas écrit par flemme…

Après vous avoir présenté les articles que je n’ai pas écrit par manque de temps….

J’ai le plaisir de vous présenter un article que je n’ai pas écrit tout simplement parce que j’ai vu qu’il avait été écrit par quelqu’un d’autre….alors pourquoi aurais-je du prendre  le temps d’avoir le courage de l’écrire ? Hein ! je vous le demande !

 

Donc, si, comme moi, vous estimez qu’il est un peu paradoxal ( et extrêmement agaçant) que l’on puisse faire tout un foin d’une arnaque à l’étiquetage qui a eu pour conséquence de faire manger du canasson ( parfaitement comestible, qui plus est) à des amateurs de lasagnes au bœuf, pendant qu’en parallèle nul n’est autorisé à s’indigner ouvertement du fait gravissime que des faussaires ont mis depuis trente ans des quantités phénoménales de faux français sur le marché, ce qui aura des conséquences un peu plus graves et durables que celles de nous dégouter du contenu de nos frigos, allez donc lire Pakounta qui s’est mis très en colère  sur ce sujet là, entre autres et qui a réhydraté tout son blog à l’aide d’une perfusion décorée de chatons très mignons, en plus.

 

 


Si j’avais eu le temps.

granny with riffle

Là, je ne l’ai pas, je suis débordée^^

Mais, si j’avais eu le temps, je vous aurais troussé trois articles, rien de moins.

Le premier pour remercier monsieur Laurent Obertone.

Et quand je dis remercier, je veux dire merci merci merci merci merci merci Laurent ( oui j’ai décidé de l’appeler par son petit nom,c’est comme ça).

Enfin un livre qui permet à ceux qui ne naviguent pas dans la réacosphère et à qui, je pense, il s’adresse en priorité,  d’avoir la vision complète d’une partie du  puzzle épouvantable qui se met en place sous nos yeux et dont la plupart de nos concitoyens n’ont au mieux identifié que quelques morceaux, qu’ils ne se sentent même pas autorisés à ajuster pour voir si les pièces s’accrochent les unes aux autres.

Merci Laurent ! Merci d’avoir permis ça.

Et quel plaisir de constater  que ce livre est en tête des ventes, un mois après sa parution : ce succès remarquable nous prouve à quel point sont nombreux, ceux qui attendent et espèrent des ouvrages leur parlant enfin du réel, et ceci me semble également porteur d’espoir pour la suite.

Si l’on est comme moi,  adepte de la théorie du complot qui veut que l’argent domine le monde, ne peut-on en effet espérer que si  le marché de la vérité se met à rapporter davantage que celui du mensonge, les choses évolueront dans un sens plus réaliste.

Attirés comme des mouches par du miel à l’idée d’obtenir enfin des lecteurs pour leurs publications, les éditeurs ne pourraient-ils se décider enfin à éditer autre chose que des livres de prières à destination des bisounours ?

j’ose l’espérer…

Dans le deuxième article je vous aurais parlé du fait que, enthousiasmée par l’idée lancée par un commentateur de Irish Savant, j’ai l’honneur de vous informer avoir décidé qu’au cas où je serais atteinte de maux  mortels et incurables, je profiterais de mes dernières forces, protégée de toute punition durable par le pronostic fatal de ma maladie, pour faire en quelque sorte ma petite Breivike.

Bien entendu, comme je suis une fille plutôt gentille, c’est en tout cas l’avis quasi général,  il ne s’agira pas pour moi d’abattre, sans à peine les regarder, quelques jeunes gauchistes n’ayant commis qu’erreurs de jeunesse, mais plutôt de descendre très précisément au fusil à lunette quelques vieux machins parfaitement traîtres.

Pour le moment je suis en pleine santé, mais je prépare ma liste.

Enfin, pour finir (et sans lien  direct bien entendu avec le paragraphe précédent, vous pensez bien sinon je le dirais), je vous aurais volontiers parlé d’Attali et  de ses conseils d’amis, qui consistent à nous proposer de supprimer toute trace de l’histoire chrétienne de la France pour mieux résister à son islamisation.

L’article en question date déjà d’une dizaine de jours mais la colère qu’il a générée chez moi n’est pas encore éteinte.

Oser faire comme s’il croyait un seul instant qu’un état quasi « laïcard » pourrait être  épargné par le mouvement de conquête mondiale de la religion la plus bête du monde, comme si les musulmans qui passent leur temps à grignoter le terrain des autres religions étaient susceptibles de s’écarter avec respect de territoires historiquement neutralisés par l’application des conseils attaliens!

Comme s’il croyait un seul instant à ce qu’il nous raconte.

Qu’en plus il s’autorise à  utiliser l’islamisation qu’il nous accusait de fantasmer, pour jouer les maitres chanteurs  avec menaces à peine voilées ( c’est un comble), qu’il ait le culot d’ utiliser la peur du bouleversement démographique dont la dénonciation nous valait des insultes, pour nous pousser dorénavant à renoncer davantage à notre héritage : il fallait oser le faire, il a osé.

Cet homme ose tout. Comme quoi le fait de « tout oser » ne concerne pas que les cons, mais aussi quelques sacrés salopards


A chacun sa macarena.

prof

Vers la fin du siècle précédent, nous découvrîmes en arrivant, un soir, l’appartement loué dans le sud de la France pour un séjour d’été.
La grande fenêtre de l’une des chambres donnait sur une placette où s’était installé, très provisoirement espérions nous, une sorte de cirque, dont nous entendions la musique et les interventions bruyantes d’un animateur.
Pendant que nous commencions à installer les affaires pour la nuit, mon enfant de quatre ans,  penché  à cette fenêtre ouverte, tachait  d’apercevoir les attractions.
L’animateur se mit brusquement à hurler dans son micro :
« Alors !  les petits enfannnnnts, alors !  vous savez la danser, LA MACARENAAAAA ? »
Mon fils, répondant à celui qui ne s’adressait pas à lui, fou de joie,  se mit à s’agiter, les yeux brillants de plaisir : « oh oui oh oui oh oui oh oui oh oui oh oui oh oui  » répétait-il, en secouant tant la tête d’avant en arrière pour appuyer cette acquiescement que  son petit corps tout entrainé par son enthousiasme se balançait dans un mouvement quasiment frénétique.
oh oui oh oui oh oui, il savait la danser, la macarena !!!! ( croyait-il ).
Nous avons ri à en pleurer à la vue de notre adorable culbuto.

Ces jours ci, je participais à un petit groupe qui se réunit une fois par semaine pour discuter de tout, de rien ou d’actualité, dans le courageux but d’améliorer une maitrise approximative du maniement oral de la langue de Shakespeare.
J’eu bien du mal à contenir un fou  rire en revoyant une scénette équivalente à celle que je viens d’évoquer : alors que quelqu’un interrogeait l’un des habitués censé bien connaître les USA et lui demandait  (en anglais, c’était le but) s’il estimait qu’il restait encore du racisme à y combattre, en bout de table, un homme, portant le genre de coiffure et de barbe  qu’il suffit d’apercevoir à quelques mètres pour identifier un socialiste, et qui l’est, se mit à s’agiter :
« oh oui oh oui oh oui oh oui oh oui » psalmodia-il, les yeux brillants d’excitation, la tête agitée répétitivement d’avant en arrière pour appuyer ses propos.
Toute la partie haute de son corps participait au mouvement : oh oui oh oui oh oui, se réjouissait-il ! : il rayonnait, il s’agitait, il était « emballé » !

C’est ainsi qu’il m’est apparu que pour l’homme de gauche, le combat contre le racisme n’est pas un devoir mais un des plaisirs de la vie.
C’est certainement pour cette raison qu’ils sont si malheureux lorsque l’on tente, en vain, de leur montrer preuves à l’appui, chiffres en main,  que les actes racistes sont quasiment inexistants dans nos pays ou  que la discrimination raciale à l’embauche est un mythe.
Ils n’ont pas envie que ce soit vrai.
Ils veulent continuer à danser la chorégraphie à la mode.

ps pour ceux qui ne connaitraient pas cette Macarena, épouvantable tub de l’été dont il est question ici :
ENJOY : http://www.dailymotion.com/video/x274h_los-del-rio-macarena_music#.URTGIGf4KSo


Chahada chahadi, deux versions de versets.

convertible

Tel les canapés du même type, un certain nombre de gens appartiennent à la catégorie des convertibles.

 

Les uns, sont très gentils : ce sont les convertis chahada et Le Monde nous les présente très gentiment dans un article sympa.

Ayant prononcé  quelques mots brefs (le chahada) pour témoigner qu’il n’y a qu’un dieukala et que momo est à la fête (enfin quelque chose d’approchant que je me garderai bien de prononcer et même d’écrire de crainte que la magie-noire ne fasse son effet), le français ex-athée ex-catho ex-juif devient musulman converti. Et pis c’est tout.

« Une religion où il est facile d’entrer », nous dit-on, sans rien préciser sur la façon dont éventuellement l’on en sort, et qui fera, sans doute, l’objet d’un autre article du Monde. (moi, j’attends en tout cas)

La conversion est donc aisée, mais reste ensuite au converti la difficile épreuve d’avoir à faire face aux clichés.

Et ces clichés qui ont la vie  dure, rendent bien dure la vie du converti, si l’on en croit les quelques exemples éprouvants donnés par Le Monde.

C’est ainsi que la  mère catholique d’Abdel n’a tout simplement rien dit en apprenant sa conversion !

De cette absence de joie apparente et de ce silence on déduira facilement qu’elle amalgamait terrorisme et islam ! Les idées invraisemblables qui peuvent passer  dans la tête des mères silencieuses sont effrayantes.

C’est ainsi que le père de Baptiste a cru qu’il ne mangerait plus de porc !

Il croyait sans doute que lorsque l’on se convertit à une religion qui interdit d’en manger, on n’en mange plus ! Les simplifications dont peuvent faire preuve les pères un peu naïfs sont étonnantes.

C’est ainsi que la mère de Bilal a eu les larmes aux yeux !

Elle croyait sans doute désolant que son fils ait attrapé la musulmanose alors qu’elle aurait pu (dû ?) s’en réjouir.

Les idées que les gens peuvent se faire sur les maladies mentales sont écœurantes…

 

 

Mais laissons là ces charmants convertis chahada pour nous intéresser à un tout autre genre de convertis : Des pas gentils, et qui, eux, inquiètent un tout petit peu Le Monde qui nous les présente dans un article sympa, mais inquiet, mais sympa, mais inquiet.

S’agissant de gens convertibles qui ont choisi l’option   « se convertir à l’islam radical »(sic)  ( 3° religion de France ?) on ne saurait imaginer qu’ils se soient contentés de répéter les paroles du chahada, dont je répète pour ceux qui n’auraient pas suivi qu’il s’agit d’une conversion aimable à une religion tout à fait convenable dont les convertis ont à faire face à des clichés et des mères pleurnicheuses.

On imagine aisément qu’il faut, pour se convertir à l’islamradical prononcer une formule différente de celle par laquelle on se convertit à l’islam tout court, forcément,  et que je propose donc d’appeler chahadi.

Du  converti chahadi, on ne saura pas grand chose, en lisant Le Monde . En tout cas ni la formule de conversion si particulière, ni les redoutables difficultés à faire face à d’éventuelles mères muettes ou larmoyantes,  mais on déduira tout de même de l’article que le converti chahadi est susceptible de complicité de terrorisme, ce qui lui vaudra, éventuellement, quelques heures de garde à vue pendant lesquelles il n’est même pas certain qu’il n’ait pas à faire face à des chichés en plus d’avoir à faire face à des condés. Tout peu se voir je vous assure.

On apprendra également en lisant le Monde que le converti chahadi est susceptible de faire partie, par exemple, de la mouvance salafiste toulousaine.

Une mouvance, tiens donc ? mais de quoi donc ?

De chahadis, pardi !

Et il en faut combien, des chahadis,  pour faire une mouvance ?

 

On ne le dit pas.

Mais pensons tout de même que seul un esprit chagrin pourrait les confondre avec les  chahadas, ce dont, je suis certaine, se garderont bien les lecteurs de ce blog.

 

Finissons donc pas un moyen mnémotechnique blaguoforme permettant d’éviter à jamais les amalgames :

Quelle est la différence entre un convertible ?

Il a les deux sourates pareilles, surtout la coranique.